Midas Allister

Un rayon de soleil vint lui titiller le visage, faisant bouger le jeune homme sur son lit. Encore une fois la couverture était par terre, il bougeait beaucoup pendant sa nuit. Un gars agité comme diraient certains. Midas Allister émergea tranquillement et son réveil sonna. Cela le fit sourire, car depuis toujours il avait un temps d’avance sur son réveil. Il l’éteignit et s’étira. Une petite lueur tamisée régnait dans sa chambre, où traînaient les vêtement d’hier et quelques bouquins sur son bureau. Le jeune homme commença par faire quelques exercices d ‘étirement, de méditation et quelques techniques martiales, comme tous les matins. Jetant un coup d’œil par la porte de sa chambre il vit sa cuisine et leva un bras. Deux autres apparurent dans la même cuisine et l’un fouilla dans le frigo tandis que l’autre beurrait une tartine. Il sourit puis se dirigea vers la salle d’eau.
Petite mais confortable avec une longue mosaïque qui magnifiait l’espace. Il se serait cru dans un terme romain. Entrant directement dans la douche puisqu’il n’était vêtu que dans le plus simple appareil, il fit couler d’abord une eau chaude qui le fit frissonner et celle-ci ruissela sur son corps, révélant une musculature appréciable et une peau au hâle naturel. La pièce connut très vite un parfum d’agrumes qui émanait de son gel douche. Puis une eau froide coula il frissonna encore mais c’était comme ça à chaque douche. Midas aimait sentir les deux sensations qui achevaient de réveiller son corps. L’eau s’arrêta de couler, il sortit et prit une serviette pour s’essuyer.

Au même moment, on frappa à sa porte. Il se figea. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure aussi matinale? Il faillait crier un « oui j’arrive! » mais une sorte de pressentiment lui fit rester muet. Il mit la serviette autour de sa taille, s’avança sans bruit dans le couloir et ferma les yeux. Sur le mur extérieur face à sa porte on pouvait voir un œil qui était apparut. Par cet étrange intermédiaire Midas pu voir trois hommes en treillis militaire, armes à la main, frapper encore une fois à sa porte. Il sursauta et l’œil disparut.

Que lui voulaient-ils? Il avait toujours était juste au regard des lois. Était-ce à cause de …. ? Son cœur rata un battement et il alla dans sa chambre, mit un boxer, un jean et un t-shirt. Il balança son sac sur les épaules, alla prendre son manteau et ses chaussures dans l’entrée et un coup plus dur fit trembler la porte d’entrée. L’un des hommes cria: « ouvrez monsieur ou nous entrons par la force! ». Des centaines de questions et d’images défilèrent dans son esprit, rien n’était logique. Midas fronça les sourcils, mais étrangement il avait retrouvé un calme certain. Il allait fuir mais si ces hommes étaient armés il risquait de ne plus jamais sortir de son appartement. Revenant dans sa chambre il ouvrit la fenêtre qui grinça. Le bruit arriva sans doute jusqu’aux oreilles des militaires car il entendit un grand fracas et savait que la porte venait de traverser une partie de son lieu de vie. Son assurance allait l’incendier!

Ne réfléchissant plus il passa par la fenêtre et fit apparaître une liane constituée d’une dizaine de bras. Le jeune homme s’y agrippa et descendit du deuxième étage. Ni vu, ni connu. Courant au parking, il sauta sur sa moto hybribe, enfila ses chaussures, mit son casque en même temps et démarra en trombe, se dérobant de ses détracteurs.

La journée commençait bien.