Nom : Zhang
Prénom : Sayu
Type de Mutant : Organique.
Genre du mutant : Chauve-souris. Elle est photosensible et ses canines poussent, comme un vampire en fait. Elle entend et émet des ultras-sons qui peuvent lui permettre d'appeller les chauves souris qui s'avèrent être une armée redoutable, ainsi que briser toutes substances sensibles aux ultras-sons. Si elle ne se contrôle plus, des ailes peuvent lui pousser, mais cela ne lui est arrivé qu'une fois et cela use toue son énergie. C'est extrêmement dangereux pour elle d'atteindre un tel niveau de rage, son coeur pourrait lacher.
Vie du perso : C’est par une matinée ensoleillée que naquit une enfant des plus étranges. Dans la ville de Saitama, une jeune japonaise broyait la main de son époux, le visage luisant de sueur, les cheveux collés sur son front brûlant. La naissance de Sayu était un événement qui suscitait grande surprise au sein de la famille, le nouveau né étant métisse. En effet, l’époux de cette jeune femme en salle d’accouchement était chinois. Cet homme observait la scène d’un air inquiet, en s’efforçant de calmer au maximum sa femme qui hurlait de douleur. Puis ce fut un autre hurlement qui reteint l’intention des personnes présentes. La petite Sayu venait de voir le jour. Merveilleux moment…
Peut-être pas si merveilleux que ça. Car les cris poussés par le bébé furent vite différents de ceux que poussent les nouveaux nés. Ceux de Sayu témoignaient de la douleur, une souffrance atroce, que le médecin décela immédiatement. Par un phénomène inexpliqué encore, les yeux du nourrisson semblaient brûler à la lumière. Immédiatement, les infirmière accoururent pour étouffer toute source de lumière solaire et couvrire le bébé. On en conclut qu’elle était photosensible. De cette découverte, Sayu perdit la vue.
Toutes ces années enfermée dans l’obscurité la plus totale, ou alors couverte de la tête aux pieds…Sayu s’ennuyait terriblement. Elle était seule, aucun amis, ses parents au travail, juste des livres en braye et des cassettes audio pour former son éducation. Toute seule…
De plus, son ouïe était particulièrement fine. Normale, direz-vous, pour une aveugle. Cependant, connaissez-vous beaucoup d’aveugles à l’ouïe si fine qu’ils sont capables d’entendre les ultras-sons ?
Plus le temps passait, plus d’évènements étranges se manifestaient. Un jour, Sayu déclara à ses parent son désir de partir découvrire le monde. Etre aveugle l’enfermait déjà assez pour rester cloîtrée entre quatre murs. Cette conversation aboutit à une véritable disputa familiale, il était hors de question de Sayu, alors âgée de 15 ans, parte de la maison dans son état. A vrai dire, la mère de la jeune aveugle couvait sa fille jusqu’à l’étouffement. Pour elle, ce n’était pas une jeune fille, mais un bébé…son bébé, à elle, et à personne d’autre. Cette situation agaçait tout particulièrement Sayu, qui éclata ce soir là de colère. Ce fut le commencement des ennuis pour elle. De sa rage, le vers que tenait sa mère éclata en mille morceaux, sans raison aucune. Personne n’en savait rien encore, mais Sayu venait de faire usage pour la toute première foi de sa capacité à emmètre des ultras-sons. Le soir même, Sayu était partie. Il pleuvait.
Elle quitta sa ville natale, et s’enfuit en Chine, le pays de son père. Ne pouvant se déplacer que de nuit, craignant les rayons du soleil, Sayu traînait bien souvent du côté des maisons close, et bien des fois un jeune monsieur très riches lui proposait beaucoup d’argent en échange de ses faveurs. Jamais elle n’accepta.
Cela étant, la misère était trop éprouvante pour Sayu, qui fut contrainte un jour de se faire engager dans une maison de charme, en tant que masseuse. Sa grande beauté et cette obligation de se trouver des une sale plongée dans l’obscurité provoquaient un côté mystérieux et envoûteur qui plaisait à la clientèle. Et tout particulièrement à ce fameux monsieur qui ne cessait de quémander les faveurs de la jeune demoiselle.
Il était toujours correct, respectant le refus de Sayu. Il venait la voir chaque soir, pour une séance de massage, la récompensant généreusement pour son travail, lui laissant des pourboires dodus, toujours accompagné d’une fleur de lys.
Il s’avéra que cet homme s’appelait Takeshi Zhang, de 7 ans l’aîné de Sayu. Il était issus d’une famille respectueuse et venait se distraire dans des maison close à l’insu de sa famille qui s’efforçait de lui trouver une épouse digne et fortunée. Mais Takeshi n’en avait strictement rien à faire. Lui, tout ce qui l’intéressait, c’était de vivre la vie, croquer chaque secondes à pleine dents. Il était un fervent admirateur de l’occident, et son mot d’ordre était « Carpe Diem ». Il vivait pour les plaisirs, pour sa liberté, et pour les sourire de Sayu, dont il s’était éprit sincèrement.
Cela faisait maintenant un an qu’elle avait quitté sa famille. Et ce fut le soir de ces dix-sept ans que tout bascula. Un soir semblable à celui où Sayu s’était enfuit. Il pleuvait.
Pour l’occasion, Takeshi avait réservé une table dans un grand restaurant huppé, et avait demandé à ce que le restaurant soit désert, en dehors des cuisiniers, bien entendu. Un grand restaurant…rien que pour eux. Un bouquet de fleurs de lys était posé sur leur table. Tout aurait pu être parfait, si une bande de gentleman armés n’avaient pas fait irruption et tiré sur Sayu. Tout aurait pu être parfait, si Takeshi ne s’était pas jeté sur Sayu pour la protéger. Tout aurait pu être parfait… Ils avaient tiré sur Takeshi, l’homme qu’aimait Sayu. C’était une grave erreur. Elle tenait fermement la main de Takeshi, cherchant à savoir où il était blessé. Le jeune homme lui tendit alors une petite boite noire et murmura qu’elle devait vivre. Ses derniers mots furent « Carpe Diem ». Sayu l’embrassa, ses joues ruisselant de larmes. Un tout dernier baiser, qui emmena dans son souffle les derniers instant de vie de Takeshi.
Les hommes armés menacèrent Sayu à nouveau avec leurs armes. Sayu qui était là, toute seule, penchée sur le corps de son amant mort. Sayu dont la main commençait à trembler de rage, dont la respiration se faisait plus saccadée. Trop de douleur, trop de haine…elle ouvrit la bouche et hurla, hurla de toute ses forces. Mais aucun son n’en sortit…du moins, aucun son audibles pour le commun des mortels. Une énorme fréquence d’ultras-sons s’émanait des cris de Sayu, qui commençait à sentire une grande douleur au niveau de ses canines et de ses omoplates. Les assassins de Takeshi se mirent eux aussi à hurler, en se couvrant la tête avec leur bras, le sang coulant de leurs oreilles. Toutes les fenêtres volèrent en éclats, toutes les assiettes, tous les vers, tous les vases… Sayu se releva. Ses canines supérieures avaient considérablement poussées, et deux ailes noires, semblables à celles d’une chauve-souris, jaillirent de son dos, arrachant un hurlement de douleur, déchirant sa chaire. Puis, tout fut silencieux. Les meurtriers apeurés n’osaient plus bouger. On n’entendait plus que le son de leur respiration saccadées. L’un d’entre eux tenta de récupérer son arme, profitant de la cécité de la jeune fille. C’est alors qu’un bruit assourdissant se fit entendre. Des milliers de battements d’ailes. Une horde de chauves-souris entra dans le restaurant et attaqua les tueurs. Des balles furent tirées en tout sens, Sayu se cacha derrière ses grandes ailes protectrices puis s’élança à son tour, mordant celui qui avait tiré sur Takeshi, le vidant de son sang. Lorsque la dernière chauve-souris s’en alla, il ne restait plus qu’une marre de sang. Sayu retourna aux côtés de Takeshi. Elle était meurtrie, et revint à son état naturel, à bout de force. Elle ouvrit la petite boite noire qu’il lui avait donné avant de mourir. Elle contenait une bague…une bague en argent munie d’une petite pierre noire. Elle prit la main de Takeshi et fit comme s’il lui passait le bijou au doigt. Elle se considéra comme mariée.
Les années ont passées. Sayu a reprit le nom de Takeshi et avance maintenant dans les rues d’une ville des USA, aidée par une cane blanche. Maintenant âgée de 19 ans, elle cherche un refuge, un endroit où elle pourrait trouver une explication à cette transformation qui fit de sa vie un cauchemar. Camouflée dans un grand mentaux noir à capuche pour se protéger du soleil, elle ressemblait à une vampire. Cette comparaison n’était peut-être pas si loin de la vérité que cela.
Elle ignore toujours qui étaient ces hommes, et pourquoi ils en avaient eut après elle. Son but, maintenant, était de les retrouver, et de venger la mort de Takeshi. Une fois cela fait, elle pourrait s’en aller, pour de bon. Elle pourrait enfin fermer ses yeux aveugles.
Âge : 19
Autre particularité : C'est une fine combattante au sabre.